From the salt crust of Katie Jensen:
A drag race on a long desert plain. The crowd squints through a cage of slatted fingers. Muffled snares struggle beneath impatient feet while guitars churn, stoking revving engines with an ill-tempered, sour heat. Useless torque gathers traction and flings it forward. A brief moment of fervid acceleration, then:
The cord pulls taut, straining against the grip of two nervy guitars. The road becomes a fluttering roll of soiled organza, scattered with bouncing, jagged metal; a conveyor belt sending parts in all directions. Sweat collects in beads, eagerly saved for later, to be drunk in the misery of a darkened basement.
De la croûte de sel de Katie Jensen: (Traduit par les essuie-glaces désynchronisés de Julie Mayer)
Une course d’accélération sur une longue plaine désertique. La foule plisse les yeux à travers une cage faite de lattes en doigts. Les caisses claires assourdies peinent sous des pieds impatients pendant que les guitares cinglantes ravivent des moteurs vrombissants d’une aigre chaleur maussade. Un couple inutile crée une traction et la projette vers l’avant. Un bref moment d’accélération fervente, puis :
La corde se tend et se débat contre la poigne de deux guitares stressantes. La route se transforme en rouleau flottant d’organza souillé, parsemé de métal denté et bondissant : un convoyeur qui envoie des pièces dans tous les sens. Les perles de sueur recueillies sont gardées avec empressement pour plus tard, afin d’être bues dans la misère d’un sous-sol assombri.