From the juvenile whims of AnneMarie Papillon: (Translated by AnneMarie Papillon)
The numerous corners of Montreal’s ever flourishing scene seem to bear slight or intense influences from electronic dream chambers. However, Benjamin Bleuez (a.k.a. Frank Feutré) expresses his tenderness and creativity through an imaginative world abounding with complex and classic instrumentation, wise guitars and nomad tambourines. In this injection of French culture, he seems to be inspired by both French beach songs and briskly cold Québécois winters. Home is far behind but he has no regrets; the adventures ahead are fascinating.
Les Extrèmes paints an innocent and quite childlike naivety, like the buds waiting silently for spring, with the patient strength contemplating a frozen season that seems eternal. Or like the schoolyard games that we dearly loved, the ones that used to give a purpose to our existence. The album is an intricate ebb of memories and fiction, like a biography swaying between comfortable and unknown territories.
Des lubies enfantines d’AnneMarie Papillon:
Alors que chaque petit recoin musical habilement prolifique de Montréalsemble porter doucement ou intensément la teinte de l’électronique rêveur, Benjamin Bleuez décide d’exprimer son talent et sa tendresse à travers un monde imaginaire débordant d’instrumentations complexes et classiques, de guitares sagement grattées et de tambourins nomades. Il trame entre la chanson française ensoleillée et le quasi-abyme de l’hiver québécois. La maison est loin derrière : aucun remord, les aventures sont fascinantes.
Les Extrèmes dépeint une naïveté quasi enfantine, innocente. Celle des bourgeons qui attendent le retour du printemps, la forte patiente qui comble un hiver semblant éternel. Celle d’un jeu de marelle, celui qui semblait donner un sens à nos journées. C’est un flux sibyllin de souvenirs et de fiction, comme une tirade oscillant entre le confort et l’étranger. Si l’effort reste singulier par sa pureté, la complétude y est placée, en filigrane.