From the stereoscopic eyes of Taylor Benjamin Burgess:
Ever changing, Fletcher Pratt keeps swaying on, making his kaleidoscope way through the ever-spooling landscape. Departing from early tape collages, he drove rhythmic noise over the edge, steered into and out of squealing absurdity, and rolled the top down to show off his spacey reggae. Chameleon returns to the arrhythmic, sounding every bit as disorienting (yet charming) as stereoscopic eyes and chromatophores. It’s like a sentient Nintendo cartridge finally took one too many blows, broke up and said, “Y’know what? Fuck it,” and went far, far off the grid. Into the woods, to prance and creep around. For the glam chameleon
Des yeux stéréoscopiques de Taylor Benjamin Burgess: (Traduit par le regard ondoyant de Joannie Pharand)
En perpétuelle évolution, Fletcher Pratt continue son déhanchement, traçant son passage de façon kaléidoscopique à travers la bobine éternelle du paysage. Commençant par des premiers collages audios, il a poussé le rhythmic noise par-dessus bord, conduit à l’intérieur et à l’extérieur d’une absurdité grinçante, pour enfin rouler les fenêtres baissées et faire rayonner son reggae planant. Le Caméléon retourne à l’arythmie, sonnant tout aussi désorienté (quoique charmant) que des yeux stéréoscopiques et des chromatophores. C’est comme une cassette de Nintendo douée de sens qui, après avoir reçu trop de coups, s’était brisée et s’exclamait finalement : « Tu sais quoi ? D’la marde, » et dégageait de la place, s’en allait bien loin. Dans les bois, pour se pavaner et rôder. Pour qu’il sonne de cette façon, ce caméléon glamour devra tout d’abord se transformer en soupe primaire.