From the Batusi magic of Alison Lang:
Yet another great band rides into my pinheaded eastern consciousness on the gust of a Chinook, and I like them awfully a lot. Fist City continue the national tradition of dirty and inventive acts bursting from the region, with their latest release channeling a singular sound through two songs that feel totally different. No easy feat. “Buried” is a classic surf-stomper in a shadowy vein with siblings Kier and Brittany Griffiths’ Jello-Biafra-meets-Kristen-Hersh vox lending a leathery urgency. “Cryptic Transmissions” lives up it its title — a blast of post-punk that boasts an almost malignant electricity. The same guitar tone that lent “Buried” its Batusi magic has now crawled into a sharper hollow zone. The tune feels frantic and breathless and desperate and at the same time perfectly dead. Pretty magical.
De la magie Batusi d'Alison Lang:
Faisant irruption dans ma conscience maritime à dos de chinook, la dernière galette de Fist City s'inscrit dans la tradition régionale de groupes émergents aux sons sales et ingénieux avec deux chansons aux sonorités à la fois singulières et complètement contrastées. C'est un exploit. “Buried” exploite un filon classique de surf-rock écrasant venu tout droit d'une planète ténébreuse, supplémenté par les chants rugueux de Brittany Griffiths et de son frère Kier, évoquant à la fois Jello Biafra et Kristin Hersh. De l'autre côté, “Cryptic Transmissions”, fidèle à son titre, privilégie une rafale électrisante de post-punk presque méchant : le même ton de guitare qui donne à “Buried” une teinte de Batusi se retrouve ici dans une zone plus creuse et tranchante. L'ambiance est frénétique, désespérée, bouillonnante et pourtant complètement morte. Carrément envoûtant.