From the not-so rough palms of Javier Fuentes:
Prairie turbines spin and sway to the odd patterns of an interstellar wind. Their movements are not uniform, each falling under the influence of a different timekeeper. The dissonant choreography confuses drivers passing through the area, with the FM radio perhaps serving as an antidote to the liberation that awaits outside. The day gets longer and inevitably forces a few travellers to stop and take a break. Looking out at the swinging blades, the rotations entrance and melt into a projection of the mind. A strong gust pushes the body off balance and it finds itself in the midst of a growing rhythm. Every change is felt now, the pace picking up in search of a new pattern for communicating with the cosmos. The sun falls below the horizon and the ensuing calm opens the eyes to a different vision. The scene here has no spinning blades in sight, just fingers running sprints across strings while a crowd sways to interlocking notes that talk in youthful excitement. Their conversation is a joy to behold.
Des palmes pas si rêches de Javier Fuentes: (Traduit par les lames tournoyantes de Hugo Hyart)
Les éoliennes de la prairie tournent et se balancent au rythme d’un vent interstellaire étrange. Leurs mouvements ne sont pas uniformes, chacun d’entre eux étant influencé par un différent maître du temps. La chorégraphie dissonante jette la confusion sur les conducteurs traversant la zone, la radio FM servant peut-être d’antidote à la libération qui attend dehors. Le jour s’allonge et force inévitablement quelques voyageurs à s’arrêter pour souffler. Celui ou celle qui jette un oeil aux lames tournoyantes se voit plongé dans une transe où rotations se fondent en projection de l’esprit. Une puissante bourrasque fait perdre l’équilibre au corps et le voilà qui se retrouve au milieu d’un rythme en expansion. Chaque changement est ressenti maintenant, la cadence s’accélère à la recherche d’une nouvelle direction pour communiquer avec le cosmos. Le soleil se couche à l’horizon et le calme qui s’ensuit ouvre les yeux sur un paysage nouveau. Plus de lames en rotation en vue, seulement des doigts en plein sprint le long de cordes tendues tandis qu’une foule se balance au son de notes imbriquées qui parlent dans une excitation juvénile. Leur conversation est une joie à contempler.