From the bottom line of Rolf Carlos Klausener:
You’re in a pitch black room as time slows. A flash goes off. As each fraction of a second passes, a scene reveals itself: colourless shapes, then a face, shadows, furniture, the texture of the stucco ceiling, dust and flakes of dead skin floating weightless past your eyes. Fast or slow, mercilessly loud or impossibly quiet, improvised music is a slow reveal. In this live tour series, Hamilton’s Eschaton and friends Strangebarn bask in the resonance of brass bells before sinking into a tension-filled horror show of grinding electric drones, cursing saxophones, and vulgar percussion on the verge of manic violence. A slow-motion assault, perhaps a reflection of ancient tensions, the kind that even among earth’s most peaceful denizens emerges when the wrong buttons are pushed.De la ligne du bas de Rolf Carlos Klausener: (La résonnance des cloches de Odile Leclerc)
Tu es dans une pièce complètement noire alors que le temps ralentit. Un flash apparaît. À chaque fraction de seconde qui passe, une scène se révèle : des formes sans couleurs, puis un visage, des ombres, des meubles, la texture d’un plafond stuc, de la poussière et des résidus de peau morte flottent légèrement devant tes yeux. Rapide ou lente, cruellement bruyante ou impossiblement silencieuse, la musique improvisée est une révélation lente. Dans ces suites de visites en direct, Eschaton de Hamilton et amis Strangebarn se prélassent dans la résonance des cloches en laiton avant de s’enfoncer dans un spectacle tendu d’horreur de drones électriques grinçant, de saxophones qui jurent et de percussions vulgaires au bord d’une violence maniaque. Un assaut au ralenti, peut-être une réflexion d’anciennes tensions, du genre qui même parmi les habitants les plus paisibles de la terre émergent quand on appuie sur les mauvais boutons.