From the disapproving dirge of Mark Streeter:
Dyscontrol’s songs are soaked with urgency. They grab me by the collar, pull me up to eye level and demand to know if am living my life to the best and fullest of my abilities. “Sure I am,” I reply, dropping the needle on “Lies.” Sweat beads on my brow as a telecaster unsheathes itself, its clear tone gleaming through the speakers. By the time the band has pummeled through to its disapproving dirge chorus, I am thinking that it’s time I took a long look in the mirror about a few things.
That should be enough, but the band’s not done yelling at me. “Calling Back” is all defiant resolve, rising to a gotta-go-I-got-something-in-my-eye quaver by the end. Sometimes I look back on my life and see only one set of footprints. Those are the moments when Dyscontrol is carrying me. They could’ve left me behind with all the other lying liars who don’t call back, but they care about me and they want me to stop wasting my life right now. So many lies, indeed. I am going to the gym now.
Du chant funèbre désapprobateur de Mark Streeter: (Traduit par Claudine Maclure)
Les chansons de Dyscontrol sont imbibées d’urgence. Elles m’attrapent par le collet, me tirent à la hauteur des yeux et me demandent si, dans ma vie, j’exploite au maximum le meilleur de mes capacités. Je réponds « bien sûr » en déposant le bras de lecture sur « Lies ». Des perles de sueur glissent sur mon sourcil quand la chaîne se dégaine; sa sonorité cristalline brille à travers les haut-parleurs. Au moment où le groupe roue de coups son funèbre refrain désapprobateur, je me dis qu’il est temps d’examiner longuement mon reflet dans le miroir pour réévaluer certaines choses. Tout cela pourrait suffir, mais le groupe n’a pas fini de me crier après. « Calling back » est un rebelle déterminé qui soulève, vers la fin, une croche « je-dois-partir-j’ai-quelque-chose-dans-mon-œil ». Parfois, je regarde le chemin que j’ai mené et je ne vois qu’une paire d’empreintes. C’est dans ces moments que Dyscontrol me transporte. Il aurait pu me laisser derrière avec tous les autres menteurs menteurs qui ne rappellent jamais, mais il se soucie de moi et il veut que j’arrête de gaspiller ma vie. Trop de mensonges, en effet. Je vais m’entraîner au gym.