From the tower of Babel of Benoit Arcand: (Translated by AnneMarie Papillon)
Late in 2013, a few satyrs chose to show their hairy backs to the English language while playing their flutes for a relocated fauna. David and the Woods are some of those tricksters, hiking uphill over ten years of invisible trails to their original lair, only to reflect on themselves and re-emerge as David et les bois. Their meticulousy crafted odes, synthesizing Dyonisian grunge and Orphic folk, are largely paying their toll to the ferryman. Here we are, startled souls, rushing to these restored shores, from the pond where antique reveries of love and dismemberment get played, to the tree hiding its fruits from the ones hungry for meaning. The secret of David’s reconstructed skin oozes in its roots. As they intermingle together, suggesting everything but a sterile prodigal son’s tomb, they spring up again as a ubiquitous rhizome.
De la tour de Babel de Benoit Arcand:
Ils sont quelques satyres qui, tard en 2013, ont choisi de montrer leur dos velu à l’anglais et de jouer de leur flûte pour une faune relocalisée. David and the Woods est l’un de ces vire-capot, remontant quant à lui dix ans de sentiers invisibles jusqu’au ravage originel pour se réfléchir David et les bois. Ses odes soignées syncrétisant grunge dionysiaque et folk orphique, paient largement leur écot au passeur. Sur cette rive rénovée, on se rue, touriste ahuri ou garde forestier, de la mare où se joue un antique rut aquatique à l’arbre qui dérobe ses fruits aux affamés de sens. C’est dans ses racines que le pari de cette peau revirée est relevé : s’enchevêtrant d’imagination prodigue, jamais tarie, toujours rejaillissant, rhizome ubique.