From the hazy fog of Joshua Robinson:
Rich with the warmth of unencumbered DIY, Nova Scotia’s Corner Organs: Off rein in the damp chill of the Atlantic breeze with a basement alt-folk sound pushing these songs over cold sand, under grey skies, and through the hazy early morning fog. The minimalism of Songs & Wine is perhaps what renders it most captivating: a handful of discernible sounds bound together with threads of tape hiss soundscapes and whispered vocals begging for a reprieve from the overwhelming power of the Eastern shoreline. This juxtaposition of minimalist sounds with abstractions of austerity marks this as music not bound by geography, politics, or appropriated sentiment. This is truly Canadian gruff, with beards sweeping wood chips and dead leaves from cold cement floors. Yet the sternness and sorrow give way to a glowing pride in the knowledge that Nova Scotia’s heart lies as much in its scenery as it does in the creative endurance of its inhabitants.
Du brouillard trouble de Joshua Robinson: (Traduit par Jacinthe Laplante)
Débordant de chaleur faite maison et sans contrainte, le groupe néo-écossais Corner Organs: Off règne dans la brise fraîche et humide de l’Atlantique, avec un son alt-folk de sous-sol qui pousse ces chansons au-dessus du sable froid, sous un ciel gris et à travers le brouillard trouble de l’aube. Ce qui rend Songs & Wine si captivant, c’est peut-être son minimalisme : une poignée de sons distincts, liés par le paysage sonore du sifflement des cassettes et par les chants chuchotés qui implorent un répit de la force accablante du littoral de l’est. Cette juxtaposition de sons minimalistes et d’abstractions d’austérité révèle une musique qui n’est pas limitée par la géographie, la politique ou les sentiments appropriés. C’est de la vraie rudesse canadienne, avec des barbes balayant les planchers de ciment froids de leurs copeaux de bois et de leurs feuilles mortes. Et pourtant, l’austérité et le chagrin cèdent leur place à la fierté rayonnante de savoir que le cœur de la Nouvelle-Écosse réside autant dans son paysage que dans l’endurance créative de ses habitants.