From the thick clouds of Dylan T. Green:
In the third and final instalment of Stetson’s New History Warfare trilogy, we’re once again treated to the sounds of a master at work. Intricate arpeggios mutate into drones that shift into rhythms seamlessly. Atmospheres ebb and flow. With just his saxophones recorded without the use of overdubs, except for vocals on four tracks from Justin Vernon of Bon Iver, Stetson’s circular breathing and the clacking of keys become beds of percussion. Thick clouds gather. The feedback-like swells of “High Above a Grey Green Sea” and heavy growl of “Brute” have him wearing his black metal influences on his sleeve. The centrepiece 15-minute epic “To See More Light” sounds like the piece that could define a life’s work. Winds calm, sunbeams part the clouds. A re-imagining of Washington Phillips’ “What Are They Doing In Heaven Today?” serves as an illuminated denouement to the bombastic climax. This is Nature’s power, scale, and beauty rendered in song.
Des nuages massifs de Dylan T. Green: (Traduit par Joannie Pharand)
Dans cette troisième et dernière partie de la trilogie New History Warfare de Stetson, on entend à nouveau le son d’un maître au travail. De complexes arpèges se transforment en ronronnements qui eux-mêmes se changent en rythmes, tout en douceur. Les atmosphères fluctuent rapidement. Un saxophone enregistré seul sans ajouts d’effets, sauf pour les parties vocales de Justin Vernon du groupe Bon Iver sur quatre morceaux. La respiration circulaire de Stetson et le claquement des touches du saxophone deviennent des couches de percussion. D’épais nuages se rassemblent. Le gonflement du feedback sur « High Above a Grey Green Sea » et le lourd grognement sur « Brute » lui permettent de montrer ses influences black métal. Le joyau épique de 15 minutes « To See More Light » pourrait être la pièce qui consacre l’œuvre d’une carrière. Le vent se calme, les nuages sont parsemés de rayons de soleil. Une adaptation de la pièce « What Are They Doing In Heaven Today? » de Washington Phillips sert de coda éclairant au point culminant pompeux. C’est toute la force, la grandeur et la beauté de la nature en une chanson.