From the electro-autotune spheres of Cassilou Landra:
Canada seems to lack a cohesive, internet-accessible, forward-thinking hip-hop underground, but that doesn’t mean the genre is lacking here. Unseam'd, the debut from Montreal’s Bufflo, is diversely crafted and mature in composition, creating a unique and dimly-lit, claustrophobic world that exists somewhere between the cracks of James Blake’s early singles, Edgard Varese, Drake, and noise-rap pioneers Madvillain and Cannibal Ox (along with newer acts like Death Grips and CLPPNG). Flourishes of live cello add a warm layer of melancholy as the syrup for this potent noise-beat-pop hybrid, projecting onto the big screen but glitching out from a shotty projector at the budget theatre; this is experimental music first and foremost and its most inviting traits of hip-hop diversity, film-score introspection, and the occaisonal house beat can’t undermine its obvious debt to the Spheres.
Des sphères de l’accord automatique électro de Cassilou Landra: (Traduit par l’ignorance de Geneviève Faubert)
Même si le Canada semble dépourvu d’une scène hip-hop underground, avant-gardiste, unie et accessible par internet, ça ne veut pas dire que le genre fait défaut ici. Avec son premier album Unseam’d, la formation montréalaise Bufflo nous offre une œuvre variée et mature, un univers unique, tamisé et oppressant qui se situe quelque part entre les premières chansons de James Blake, Edgard Varese, Drake et les pionniers du rap bruitiste Madvillain et Cannibal Ox (en plus de nouveaux groupes tels que Death Grips et CLPPNG).
Des fioritures de violoncelle en direct ajoutent une dimension chaleureuse et mélancolique, une sorte de couche enveloppante, à ce genre bruitiste-beat-pop hybride et puissant, projeté sur grand écran à l’aide d’un projecteur de mauvaise qualité au cinéma à tarif réduit. Il s’agit d’abord et avant tout de musique expérimentale, et ses traits de caractère les plus invitants – hip-hop varié, introspection sur la musique de film et rythmes « house » occasionnels – n’arrivent pas à dissimuler l’influence incontestable de l’harmonie des sphères.