From the large-sized coffee cup dregs of Jake Bornheimer:
I drag myself out of my basement apartment at 10 o’clock AM on Sunday. Making my way to Sun Café, I count my change and buy a large coffee. While I wait for the coffee to cool down, I gently push in my earphones and press play on my new-to-me walkman. Bosveld’s Catalysts Mixtape whirs to life, filling my head with tape hiss. I crack open ‘Norwegian Wood’ by Murakami and began to read. The gentle ambience of the tape overtakes me and I fall into the book. I am transported to pastoral landscapes, mixed with thick dark forests. The songs blend together, each slowly overtaking the other. Guitars twinkle on the edges of the mix, and all around swirl warm tape-distorted horns and saxophones. Before I know it, the first side is running out. I hit stop, then pry the walkman open and flip the tape. Snapping it shut and pressing play, I hear sound slide back into existence. I put down my book, close my eyes, and let my mind wander to the hushed voices over picked guitar and swelling brass. The music is lush and emotional. I finish my coffee in a stunned silence.Des dépôts au fond du grand café de Jake Bornheimer: (Traduit par le chaï brulant de Jessica Grenier)
Je sors de mon demi-sous-sol en trainant des pieds vers 10 heures un dimanche matin. Je compte mon change en marchant vers le Sun Café pour en acheter une grande tasse. En attendant que le café refroidisse, j’enfile doucement mes écouteurs et j’appuie sur le play de mon nouveau walkman (usagé). Catalysts Mixtape de Bosveld prend vie, la cassette remplissant ma tête de vrombissements. J’ouvre Norwegian Wood de Murakami et entame ma lecture. La douce ambiance de l’enregistrement me submerge comme je plonge dans le livre. Je me retrouve entouré d’un mélange de paysages pastoraux et de forêts humides, épaisses et sombres. Les chansons se mélangent, les unes fondant lentement dans les autres. Les cors et les saxophones chaleureux et distendus tourbillonnent, les guitares scintillant aux limites du mix. Sans que je m’en rende compte, le premier côté se termine. J’appuie sur stop, j’ouvre le walkman et retourne la cassette, puis je le referme et j’appuie sur play. J’entends le son retourner vers l’existence. Je dépose mon livre, ferme les yeux, et je laisse mon esprit errer au son des murmures, des guitares titillées et des cuivres ronflants. La musique est luxuriante et émotionnelle. Je termine mon café dans un silence abasourdi.