From the uncoiling cruise of Josefa Cameron:
Boha’s Boil is explicit sound art found somewhere between reality and dreamland. It’s a gloomy but spiritually transcendent experience. An orchestra of thick digital processing, field sounds, guitar and synths quite literally boil through the headphones. Boha seeks to surpass common song formats that shock the listener with abrupt blasts of futuristic reverberation. With field recordings collected over a year and an adaption of live instrumentation during shows, he has mastered the usually unattainable skill of fostering a relationship between musical and non-musical sounds, allowing the noise to interact with melodies through tasteful rhythm. Boil is suspended in a confused state of analog magic and sensual realism, each track an uncoiling cruise through a divergent world. The resonating emotion of “Soft Square” and delicate darkness of “Solstice” help secure respect for this beautifully crafted masterpiece.
De la traversée initiatique de Josefa Cameron: (Traduit par les coups de rames de Catherine Gaucher)
Art sonore explicite, Boil de Boha se situe quelque part entre la réalité et le rêve. C’est une expérience sombre, mais spirituellement transcendante. Un orchestre d’effets numériques denses, d’enregistrements de terrain, de guitares et de synthés bouillonne littéralement à travers les écouteurs. Boha cherche à dépasser les formats de chansons qui déstabilisent généralement l’auditeur à coups de brusques décharges de réverbérations futuristes. Collectionnant depuis un an les enregistrements de terrain qu’il parvient à transposer sous forme instrumentale durant ses spectacles, Boha maîtrise l’art normalement impossible de mettre en relation sons musicaux et non musicaux, permettant ainsi aux échantillons d’interagir avec les mélodies à travers de délicieux rythmes. Boil flotte dans un brouillard de magie analogue et de réalisme sensuel, chaque piste entreprenant une traversée vers un monde divergent. L’émotion qui résonne de « Soft Square » et l’obscurité délicate de « Solstice » solidifient notre admiration pour cet impeccable chef-d’œuvre.