From the wild oscillation of Catherine Debard: (Cosmic translations by Catherine Debard)
This luxurious 90-minute split is a trip through catchy nihilist (punk) power-pop, flippant DIY expression, two awesome senses of humour and a synth/pedal effects sci-fi party. Up first, Bile Sister’s side jams juicy bouncing beats against a robotic hi-NRG voice, eerie I-don’t-care-about-the-world synths and constant but subtle distortion to create a sugar-rush addiction; the body is moving strangely, the brain is filled with fizz candies. Listening to short, smashed up earworms like “Mock Sin” and long, trippy synth jams like “Sustained Preventative Medicinal Penetration (Long Version)” feels like chilling in her living room while she’s experiencing a crazy inspiration wave. Meanwhile, the gang of teenage street kids in the first TMNT movie would love Wolfcow’s side. It’s rebellious, lo-fi, inventive, fast-paced and wild, oscilliating between harsh punk-pop, experimental electroclash sequences and strangely smooth synth-layered moments. The voices are buried in effects, while the whole is wrapped in crunchy saturated sound. These guys seem to channel a raw and unpredictable Residents vibe, or Caroliner with a touch of Les Georges Leningrad. All in all, this split activates the production of endorphins, like running a marathon or spending four hours in a Lazer Quest.
Écrit et traduit de l’oscillation démente de Catherine Debard:
Ce luxuriant split de 90 minutes est un voyage powerpop(punk) nihiliste (mais) entrainant, un party sci-fi de synthés et de pédales à effets roulés dans la désinvolture DIY et l’humour désopilant. Tout d’abord, Bile Sister jamme sur de bons gros rythmes gras surplombés par la voix énergique d’une déesse robotique, de sinistres synthés je-me-fous-du-monde-entier et une subtile mais omniprésente distorsion à vous rendre accroc. Le cerveau rempli de bonbons Fizz, le corps danse en se tortillant nonchalamment. En écoutant ces courts hits fracassés (« Mock Sin ») et ces longs périples de synthés hypnotiques (« Sustained Preventative Medicinal Penetration (Long Version) »), on se croirait évachés dans le salon de l’artiste alors que déferle sur elle une vague d’inspiration déjantée. Pendant ce temps, les enfants de la rue du premier film des Tortues Ninjas écouteraient sûrement dans leur baladeur le côté de Wolfcow. Rebelle, lo-fi, inventif, rapide et sauvage, le tout oscille entre un punk-pop corrosif, des moments d’expérimentation électroclash et d’étranges séquences de synthétiseurs planants. Les voix baignent dans les effets et la saturation grésillante. Ces deux-là semblent canaliser une atmosphère crue et imprévisible à la Residents, un peu de Caroliner et une touche de Georges Leningrad. En somme, ce split active la production d’endorphines, tout comme courir un marathon ou passer quatre heures dans un Lazer Quest.