From the necessary notes of James Lindsay:
Divorce Records’ first offering from its classical cassette imprint, Heavy Fog, is a study in the massive emotional impact that can be made with utmost minimalism. Cello, piano, autoharp, kalimba, melodica, pitch pipe, and bird call all make up the sophisticated junkyard orchestra. These tiptoe around Nick Storring’s Aigre-Douce movements like a wandering, sleeping sickness, inducing only the most essential sounds before putting them to rest and moving on. The second half of the program, Daniel Brandes’ Intimations of Melody, sheds away even more superfluous resonance, leaving only the most necessary notes to construct a delicately humming, devotional giant. The overall feel is akin to hearing a newly constructed instrument being played for the first time. Imagine it as very large, made out of petrified wood and with many steel stings to be bowed and plucked. Now imagine that instrument being played by careful hands on a winter beach, and you start to get an idea of this beautiful bleakness.
Des notes nécessaires de James Lindsay: (Traduit par les neurones en délire de Julie Forget)
Heavy Fog, la première offre de Divorce Records provenant de leur empreinte cassette classique, est une réflexion dans l’énorme choc émotionnel qui peut être fait avec le plus grand minimalisme. Le violoncelle, le piano, l’autoharpe, la kalimba, le mélodica, le diapason et l’imitation du cri des oiseaux composent cet orchestre-entrepôt de ferraille sophistiqué. Tous se déplacent sur la pointe des pieds autour des mouvements d’Aigre-Douce de Nick Storring comme une maladie vagabonde et endormie, déclenchant les sons les plus essentiels avant de les faire taire et de passer à autre chose. La deuxième partie du programme, Intimations of Melody de Daniel Brandes, répand des résonances encore plus superflues, laissant seulement les notes nécessaires pour construire un colosse pieux fredonnant délicatement. Le sentiment d’ensemble est semblable à l’écoute d’un instrument nouvellement construit et joué pour la première fois. Imaginez-le très grand, fait de bois pétrifié et comportant de nombreuses aiguilles d’acier se faisant courber et pincer. Imaginez maintenant cet instrument joué par des mains attentionnées sur une plage d’hiver et vous commencez à comprendre l’idée de ce beau caractère sombre.