Weird_Canada-Ben_Globerman-Trace_Decays

To dwell somewhere assumes that one creates a certain level of intimacy. Intimacy that grows within the place, the places that one relates to and discovers. Ben Globerman dwells in a factory where he collects whispering sounds that he superimposes, layer after layer, as if an assemblage of objets trouvés. And somehow we are involved in this weird lullaby, that nestles us into a sound blanket. Trace Decay resembles a Gregorian chant from a post-industrial era, reminding us at every chord that place is more than a container, it’s a living body that breathes through sound.

Habiter quelque part suppose que l’on crée un certain degré d’intimité. Une intimité qui se développe à l’intérieur, dans les endroits que l’on découvre et qui nous touchent. Ben Globerman habite dans une usine où il collectionne les murmures ambiants qu’il superpose, couche après couche, tel un assemblage d’objets trouvés. Sans que l’on sache pourquoi, on se laisse emporter par cette berceuse, qui nous enveloppe dans une couverture sonore. Trace Decay ressemble à un chant grégorien de l’époque post-industrielle, qui nous rappelle à chaque accord qu’un endroit est plus qu’un habitat, c’est un corps vivant qui respire par le son.

Ben Globerman - Obsidian (Husk)

Ben Globerman - Watching It Descend