From the musty banks of Nick Smith:
Listening to Bad River is like tubing down a big warm glowing stream with buds, wearing your most comfortable sweater and seeing it all through your favourite filter (mine’s magic-hour). It’s a pleasant voyage that’s immediately intimate, wrapping you up like a dip in perfect-temperature water. Thom Huhtala picks these tunes from the primordial mud of our collective consciousness, and envelops them in layers of murky drift. The bits that emerge above the stalled shoreline and fasten onto our minds ring out high and clear, like the cicada song of late-summer blues. It might be a lazy river, but it’s taken fully in earnest.
Des berges limoneuses de la mémoire de Nick Smith: (Traduit par Aliké Harel)
Écouter Bad River ressemble à la descente d’une rivière aux eaux chaudes et étincelantes entre amis, vêtu de son chandail le plus confortable en admirant le tout à travers son filtre préféré (le mien, c’est l’heure de la magie). Le doux voyage, instantanément intimiste, vous enveloppe dans la tiédeur d’une baignade parfaite. Thom Huhtala sélectionne les chansons dans le terreau primordial de la conscience collective et les enrobe dans plusieurs couches de limon. Les fragments qui émergent des eaux stagnantes atteignent les berges et s’agrippent à l’esprit, puis claironnent haut et fort, tel le chant du grillon avec son blues de fin d’été. Si le courant est las, le passager, lui, est imbu de solennité.