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Babel has been pouring out a huge number of recordings for a good many years now. This album stands as the second in a trilogy of percussively minded releases focusing on prepared guitars and bass guitars. Sturm und Drang gets its three thematic counterparts going on a psychedelically stomping bare foot, where the emphasis is certainly on the minimalism and rhythm rhythm rhythm associated with the classic krautrock sound (“Sturm.01-03”), before going shot-for-shot into more serene dreams and foreign landscapes intent on flowing out into the ambient (“Drang.01-03”). Whereas previous Babel releases (and there are very many, mostly released on CD-R) explored notions of post-rock and doom-metal inspired textures, the “Drang” pieces pursue a purer ambience, a oneness with the void perhaps. And then there are the “Black Lodge” and “White Pine” tracks, dipping into Angelo Badalamenti and Twin Peaks waters with inspiration and restraint. A project in metamorphosis, guided by Arachnidiscs head honcho Jakob Rehlinger and recorded in brilliant crystalline hi-fi, Sturm und Drang shows that Babel is towering with talent.
Babel sort un grand nombre d’enregistrements depuis bien des années maintenant. Cet album-ci est la seconde partie d’une trilogie de compositions axées sur les percussions qui se concentrent sur la guitare préparée et la basse. Les trois équivalents thématiques de Sturm und Drang s’en vont pieds nus sur une débandade psychédélique où l’accent est certainement porté sur le minimalisme et le rhythme rhythme rhythme associé à la sonorité krautrock classique (« Sturm.01-03 »), avant d’aller plan pour plan vers des rêves plus sereins et des paysages étrangers avec l’intention de se laisser porter vers le genre « ambient » (« Drang.01-03 »). Alors que les enregistrements précédents de Babel (et il y en a toute une quantité, surtout sur CD-R) exploraient des notions de post-rock et des textures inspirées du doom metal, les morceaux de « Drang » recherchent une ambiance plus pure, une unité avec le néant, peut-être. Puis, avec les morceaux « Black Lodge » et « White Pine », on s’aventure dans les eaux d’Angelo Badalamenti et Twin Peaks avec inspiration et retenue. Enregistré en hi-fi cristallin resplendissant, ce projet en pleine métamorphose dirigé par Jakob Rehlinger, le grand manitou d’Arachnidiscs, nous montre que lorsqu’on parle de l’immense talent de Babel, sky is the limit!
Babel - Drang.01 Babel - Sturm.02