From the multi-dimensional resonance of Simon Petley:
You shiver from shoulder to hip as the smell of molten rubber seeping up from the tarmac mingles with memories of seawater blasting down your throat. Soon you’ll have left, with a tangle of severed emotional tendrils in your wake.
You defy the course of the Trans Canada and rendezvous with solid ground five hours and five provinces later. The scene you left behind morphs beyond your field of vision.
You’re left with patchwork: a zine in the mail or a 140 character morsel delineate your narrow lense. A weak connection distills these depictions down to a pixelated array, or else a single frozen frame. But the visage that remains in gleaming high fidelity assures you that this country’s grand expanse isn’t grand enough to keep swelling hearts from colliding. You’ll be back.
De la résonance multidimensionnelle de Simon Petley: (Traduit par le caoutchouc fondu de Maya Keshav)
Tu frissonnes de l’épaule à la hanche quand l’odeur de caoutchouc fondu qui s’infiltre du tarmac se mélange aux souvenirs de l’eau de mer qui coule dans ta gorge. Bientôt ,tu seras partie,, avec un enchevêtrement des vrilles coupées d’émotions dans ton sillage.
Tu défies le cours de la Trans Canada et te retrouves avec la terre ferme cinq heures et cinq provinces plus tard. Les paysages que tu as laissés derrière toi disparaissent au-delà de ton champ de vision.
Il ne te reste qu’une mosaïque : un zine dans le courrier ou un morceau de 140 caractères qui délimite ton angle étroit. Une mauvaise connexion distille ces représentations jusqu’à un étalage des pixels, ou sinon un seul arrêt sur image. Mais le visage qui reste en haute fidélité étincelante t’assure que la vaste étendue de ce pays n’est pas assez vaste pour empêcher les coeurs qui se gonflent d’entrer en collision. Tu reviendras.
aaronke - backlight on this tablet is starting to hurt my eyes