From the musical cabinet of soon-to-be-Dr. Joni Sadler
It seems fitting to write a review of Nervous System's latest cassette at an altitude of 36,000 feet. At this moment it is still godawful early and I'm on an airplane high above the prairies. The turbulence is just rough enough to verge on unsettling and I am feeling way burnt out. In a way, "Burning White Light" is the perfect music for this scenario: careening psych freakouts equally capable of leaving you really excited or feeling a tad on edge and queasy. The fact that most of the tracks on the cassette were improvised during the recording sessions is impressive, and there's a certain recklessness that has (perhaps unsurprisingly) found its way into these songs. Pounding repetitive drums lay down a solid backbone for swaths of wailing fuzz and occasional shouts from singer/guitarist Mat Oxley. It's all coated with a heavy layer of distortion for good measure. The centerpiece of the album is the nine-minute epic "Freak Construction" - it's a serious stoner jam fleshed out around a burning guitar lick and given the final touch with some echoey vocal loops. This is serious mind-trip music, best experienced with your head way up in the clouds. [Levin's notes: I am so into this kind of modern-psych that is so strange and poppy at the same time. Bruised Tongue is really killing it these days!]
De la vitrine musicale de bientôt-Dr. Joni Sadler:
Il me semble approprié d’écrire une critique de la dernière cassette de Nervous System à une altitude de 36 000 pieds. En ce moment il est encore vachement tôt le matin et j’suis à bord d’un avion bien au-dessus des prairies. La turbulence est juste assez éprouvante pour frôler l’horreur et j’suis trop tannée. Curieusement, “Burning White Light” c’est la musique parfaite pour ce cas de figure: les crises de psych fonçantes est égalament capable de te laisser tellement surexcité ou un peu nerveux et nauséeux. Le fait que la plupart des morceaux sur la cassette étaient improvisés pendant les enregistrements est impressionnant, et il y une certain imprudence qui se trouve (peut-être qu’il n’est pas surprenant) dans ces chansons. La batterie martelé et répétitive jettent les bases solides des bandes de gémissement flou et les hurlements occasionnels du chanteur/guitariste Mat Oxley. C’est tout enrobé d’une couche lourde de la distorsion pour faire bonne mesure. La pièce maîtresse de l’album est l’épique “Freak Construction” de 9 minutes -- c’est une mélodie vraiment camée étoffé autour d’un plan de guitare brûlante et finie avec quelques boucles de chants résonnants. C’est de la musique sérieusement psychédélique, qu’il vaut mieux d’apprécier avec la tête dans les nuages. [Levin ajoute: J’adore ce genre de rock psychédélique-moderne qui est si bizarre et si pop au même temps. Bruised Tongue!