From the symphonic sear of Benjamin Anderson:
The stake blazes alight. All around voices like blacksmiths’ strikes sing and smoulder on. Cries of “witchcraft” untangle themselves from the din. Bloodthirst glints like an oil slick across irises. The flames are licking your feet, the sear is symphonic; it feels of soaring strings. All for conjuring up tones that shape-shift and maneuver in and out of the ear like a salt water tide gurgling through a rusted pipe. Night is a muscle; you burn in the flex of it.
Du brûlement symphonique de Benjamin Anderson: (Traduit par Louis-Félix de Chevigny, qui scande avec la foule enflammée)
Le bûcher s’enflamme. Autour de lui, tel un forgeron qui fait chanter son enclume, fusent des voix. Des accusations de «sorcellerie» jaillissent du tumulte. Des yeux qui pétillent d’une lueur assoiffée de sang, telle une nappe de fioul qui s’étend sur leurs iris. Les flammes te lèchent les pieds, leur brûlure est symphonique; tel des cordes en délire. Tout cela évoque des tons qui se métamorphosent et manœuvrent le canal auditif telle une marée d’eau salée qui gargouille dans un tuyau rouillé. Tu brûles dans le fléchissement du muscle de la nuit.