Zachary Fairbrother: (Traduit par Maya Keshav)
Broken Deer est le projet avant-trad de Lindsay Dobbin, ancienne habitante de Halifax, où elle a joué de la batterie avec Play Guitar et les drone-tordus Oh, Beautiful! Majestic! Eagle! Lindsey a récemment déménagé à la nature splendide du Yukon, où Broken Deer est devenu plus aérien, bizarre, et gnostique. Elle a gentillement pris le temps de répondre aux quelques questions. ———— Zachary: T’es pas seulement musicienne mais t’est artiste visuel en plus. Est-ce qu’il y a un lien entre tes approches divers d’art? Même dans ta musique tu explores des styles qui sont sonorement énormément différents. Comment sont ces esthétiques différentes d’art en accord avec toi, en tant qu’une seule artiste? Lindsay: Je suis une très jeune artiste. Çela veut pas dire “J’ai seulement 26 ans, et ça c’est plus jeune que la plupart de la population.” Non. Je veux dire que je suis encore en train de découvrir quels sujets et quelles techniques m’intéressent. C’est encore tout frais. L’art, et je classe la musique avec, est toujours un procéssus de découvrir pour moi. Quand j’ai déménagé au Yukon il y a plus d’un an, j’ai amené avec moi aucun instrument, seulement un magnétophone portable. Je restais ouverte à n’importe quoi est entré dans ma vie. Il est surprenant, mais le première chose qui s’est passée, c’était le travail de la terre. J’ai passé cinq mois sur une ferme au Yukon, en déterrant les pommes de terre, élevant des animaux, en chevauchée, en mangeant. Après, j’ai pris soin de la maison d’un ami et il avait un piano droit. J’ai pas vraiment joué beaucoup du piano, mais c’est ce qui était là. J’ai commencé de jouer, de comprendre les sons. Les nouvelles chansons de Broken Deer comme “White Woman” sont venues de cette experience. Je crois vraiment que jouer cet instrument était un procéssus similaire à interagir avec la terre. C’était une façon de m’atterrir -- de s’entendre avec les histoires inexprimées dans ce lieu précis. Alors, bref, je pense que le lien ésthetique dans mon art est le processus, moins qu’un sujet ou une technique. Et le processus, c’est mon interaction avec un lieu, et toutes les techniques qu’il me fournit -- soit qu’il est un mirliton, ou des crayons, de la laine ou du sol-- avec l’intention de trouver quelque vérité. J’espère vraiment que j’ai cette approche fraîche pendant toute ma vie, et que je tombe pas dans une routine. Je crois qu’une artiste peut toujour découvrir des nouveaux mondes, se transformer en tant qu’une personne mais créer les oeuvres qui sont concordantes avec ce qu’il est, même si elles sont différentes superficiellement. Ta musique a l’air d’être intemporel. T’as la possibilité de créer un son hors de genres et de tendances, en restant très idiosyncratique. Ta voix, ton instrumentation, et ton ésthetique suggérent autrefois, alors que tes enregistrements et tes techniques compositionales parfois suggérent l’avenir. Tu penses que Broken Deer est ancien ou moderne? Je pense pas que Broken Deer est exclusivement ancien ou moderne. Comme tu dis, la musique ou le son n’associe pas vraiment avec un mouvement précis. Et je crois que Broken Deer n’est pas complètement de la musique. Il y a des chansons, ben oui, mais je choisis de souligner le processus d’enregistrer. Enregistrer, c’est ma façon private de documenter pas seulement ce que je fais, mais de trouver les sons qui parler de mes rêves, des parties différentes de mon corps, du paysage. Alors, je ne pense pas que ces sons vont bien en marchant à fond des haut-parleurs d’un ordi, sur le pouce, ou pendant le journée. Je pense que les sons vont mieux aussi proches que tu peux les faire, dans un espace noir-- mais notre culture a l’air de manquer ce genre des choses. Ça veut dire, la pratique spirituelle d’écouter et de passer du temps dans les espaces noirs. Je crois vraiment que la surcharge sensorielle grâce aux sons, aux visuels et à la lumière artificielle est liée directement à notre perde d’émerveillement. Tu as l’air d’être très inspiré par la nature. Tu es venue d’une petite ville, avant que t’as déménagé à une grande ville, et puis tu es allée à l’isolation du Yukon où tu as travaillé avec les chiens de traîneau, et t’as travaillé dans une ferme. La nature s’implique comment dans ton art? L’émanation de la nature est claire, oui, parce que j’incorpore souvent les enregistrements en plein air dans mes compositions. Mais l’inspiration est plus profonde que l’imitation ou la répresentation. Je me sens toujours profondement affecté par le monde naturel dans une façon tellement viscérale. Oui, il y a des belles splendeurs auxquelles on peut assister, mais pour moi c’est plutôt le sens d’avoir toujours la capacité de prendre ma place dans le paysage. Alors peut-être que je parle à propos de l’environnement qui m’entoure, ou de mon propre territoire personnel. Pour moi, les deux ne sont pas distincts. Comme le son, la nature montre ses mouvements. Les choses grandissent. Elles se décomposent. Elles meurent. Mais, comme le disent les Black-Eyed Peas, “L’énergie ne meurt jamais.” (mais je suis sûre que quelqu’un d’autre l’a dit en avance.) Je me sens très reliée à ce genre des chses, et mon travail avec les sons est ma façon de jouer et interagir avec le processus lent et soutenu de sortir les fils des histoires de la terre et créer quelque chose de beau. Parle-nous un peu à propos de la scène de l’art et de la musique à Whitehorse. Il y a une grande scène de la musique et de l’art ici à Whitehorse. Elle est assez petite, et elle est plutôt traditionnelle, mais il y a de l’espace pour les entreprises plus “altérnatives”. J’ai trouvé que les gens sont super prêts à soutenir les autres individus, et qu’ils sont très ouverts à ce que tu as à contribuer. Je crois que ça, c’est vraiment important. La quantité des fonds territoriels pour les arts aident, en plus, grâce à laquelle les artistes peuvent se concentrer sur ses pratiques plein temps. Tu les fais comment, les sons que tu crées? Parfois les sons ont l’air d’être enregistrés avec une cellulaire, avec les bips et les pépins d’un micro numérique de mauvaise qualité. Mais au lieu d’ayant l’air froid et fluet, il y a l’air chaleureux et profond. La texture lo-fi de ta musique est tellement caractéristique, tu préféres pourquoi le son lo-fi? Je joue! et je m’amuse! En plus, pour la plupart j’enregistre en analog, avec une petite magnétophone de poche. Au lieu d’interagir avec la magnétophone seulement en tant qu’un appareil d’enregistrement, j’utilise sa forme et sa réalité physique. Par exemple, j’ai enregistré le battement de tambour pour une nouvelle chanson, “Ivory Tower”, en frappant la magnétophone. On dirait la même chose pour la cassette elle-même. J’ai souvent enregistré avec les cassettes qui avaient déjà les enregistrements, qui créent des bips et des bourdonnement pas prévus. C’est comme si je sculpte quelque chose au lieu de l’enregistrer, et le son c’est ma substance. Je préfère le processus d’enregistrement lo-fi parce que il me fournit de l’interaction et un élément de surprise. Je préfère ce genre des sons parce que c’est la bande-son de ma jeunesse analogue et liée à la terre. L’année est 2010, tu vois les choses comment et tu vois comment l’avenir de Broken Deer? Pour célébrer la nouvelle lune de ce mois, je suis allée avec trois amis au milieur d’une pâture des chevaux énorme et enneigée. C’était super-noir. On a décidé de jouer un jeu où on marcherait dans quatre différentes directions. Après qu’on a marché longtemps, on a fermé les yeux, tourné autour, et on a remarché au milieu, sans ouvrir les yeux. On s’est retrouvé. Puis on a allumé un cierge magique. C’est comme ça que j’imagine 2010.