Ottawa Small Press Fair

With its nineteenth anniversary this weekend, the Ottawa Small Press Fair has provided a platform for the local literary and DIY publishing community for almost two decades. From year 0, rob mclennan has been the maker and mover of the whole operation, bringing together local publishers year after year. Over a pint in our local confused sports bar, mclennan and I discuss the value of small presses and small press fairs, from micro- to macro-, in our literary community.

mclennan was driven to start a small press fair in the ’90s when he observed an abundance of activity in the regional DIY literary community, and nothing set up to pay due attention. ’94 was the inaugural year, kicked-off with the help of friend James Spyker. The event was held at the National Archives of Canada.

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After so long** acting as a platform for small press exhibition (**relative to concurrent Internet-age hyper speed), the OSPF has become a sparkplug for the community, part of what is a mutually perpetuating cycle of production. Simply by drawing together members of the literary community into the same room, the fair can provide purpose and value to all the hard work that DIY publishers put in. Writers and publishers are stimulated and inspired by the talent of their peers, and the cycle continues.

Giving writers and presses a deadline is vital, so says Cameron Anstee, publisher at Apt. 9 Press, who has tabled at the OSPF for four years. Partially completed manuscripts can sit on the back-burner indefinitely, but when a small press commits to the fair, “things actually happen”, says Anstee.

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With similar incarnations in Toronto, Montreal, Vancouver and beyond, mclennan’s objective in recent years has been to create a network of small press fairs across Canada in an effort to bring together the geographically-disparate literary communities under a shared umbrella blog called (Canadian) Small Press Book Fairs. “It’s like pulling teeth,” mclennan admits, lamenting the reluctance of other communities to look beyond their city limits. They’ve been lead to water, but no one’s drinking.

I had to ask about the lower case. mclennan prefers it that way, because “it looks better”. And because the important part is the work, not his name. “I was actually trying to reduce my footprint,” he explains. While his radical approach to typography has ruffled a few feathers in the publishing world, having been disputed because it’s just not done, mclennan continues to invite editors to dabble outside the box of rigid language rules. A small press is a free press; free from the constraints of big-boy publishing regulations; free, because doing it out of love rather than money knows no bounds.

The upcoming Ottawa Small Press Book Fair is Saturday, October 12 from noon until 5 PM at the Jack Purcell Centre (320 Jack Purcell Lane, off Elgin). The Factory Reading Series, a pre-fair book reading, will be held Friday, October 11 at 7:30 PM at the Carleton Tavern (223 Armstrong St, at Parkdale), and will include live reading by Rhonda Douglas (Ottawa), Jessica Bebenek (Toronto), Mark Jordan Manner (Toronto), Brian Mihok (Buffalo,) and Jeannie Hoag (Buffalo).

Avec son dix-neuvième anniversaire approchant à grands pas, la foire des petites presses d’Ottawa a fourni une tribune pour la littérature locale et pour la communauté d’édition indépendante depuis près de deux décennies. Dès le départ, rob mclennan a été le créateur et l’homme d’action de toute l’opération, rassemblant les éditeurs locaux années après années. Dans un bar sportif confus, mclennan et moi discutons de la valeur des petites presses et des foires qui leurs sont dédiées, petites ou grandes, dans notre communauté littéraire.

mclennan fut motivé à fonder une foire des petites presses dans les années 90, lorsqu’il remarqua une activité abondante dans la communauté littéraire indépendante de la région, mais rien en place pour accorder à celle-ci l’attention qu’elle méritait. L’inauguration eu lieu en 1994, et le coup d’envoi fut donné avec l’aide de James Spyker, un ami. L’évènement fut tenu aux Archives Nationales du Canada.

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Après tout ce temps** passé à agir en tant que tribune d’exposition pour les petites presses (**relativement à la super-vitesse de l’ère Internet), la foire des petites presses d’Ottawa est devenue la bougie d’allumage de la communauté, faisant partie de ce qui semble être un cycle de production qui se perpétue réciproquement. Simplement en réunissant des membres de la communauté littéraire sous un même toit, la foire peu fournir une raison d’être et de la valeur à tout le travail acharné que les éditeurs indépendants produisent. Les écrivains et les éditeurs sont stimulés et inspirés par le talent de leurs pairs, et le cycle continue.

Donner aux écrivains et aux presses une date butoir est indispensable, d’après Cameron Anstee, l’éditeur de Apt. 9 Press, qui participe à la foire des petites presses d’Ottawa depuis maintenant quatre ans. Les manuscrits à moitié terminés peuvent être mis en veilleuse indéfiniment, mais quand une petite presse s’engage à prendre part à la foire « les choses bougent », selon Anstee.

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Avec des incarnations similaires à Toronto, Montréal, Vancouver et ailleurs, le but de mclennan au cours des dernières années a été de créer un réseau de foires des petites presses à travers le Canada, afin de rassembler des communautés littéraires géographiquement disparates sous l’ombrelle d’un même blog, intitulé (Canadian) Small Press Book Fairs. « C’est comme arracher des dents », admet mclennan , qui regrette la réticence des autres communautés à explorer au-delà des limites de leurs propres villes. On les a menés à la fontaine, mais personne n’a soif.

Je me devais de l’interroger sur la lettre minuscule. Il préfère cette épellation, parce que « c’est plus joli ». Et parce que l’important est son travail, et pas son nom. « En fait, j’essayais de réduire mon empreinte », explique-t-il. Même si son approche radicale à la typographie en a effarouché plus d’un dans le monde de l’édition, contestée parce que ce n’est pas la norme, mclennan continue à encourager les éditeurs à explorer au-delà des règles rigides qui gouvernent la langue. Une petite presse est une presse libre, libre des contraintes qui régissent les grosses maisons d’édition. Libre, parce qu’un travail fait avec amour plutôt que par souci d’argent n’a pas de limites.

La foire des petites presses d’Ottawa se tiendra le samedi 12 octobre, de midi à 5 pm, au centre Jack Purcell (320 Jack Purcell Lane, près d’Elgin). Une série de lectures, intitulée Factory Reading, se tiendra le vendredi 11 octobre, à 7:30 pm, à la Carleton Tavern (223 Armstrong St, à Parkdale), et inclura des lectures en direct par Rhonda Douglas (Ottawa), Jessica Bebenek (Toronto), Mark Jordan Manner (Toronto), Brian Mihok (Buffalo,) et Jeannie Hoag (Buffalo).