From the Blaring Third Eye of Jonathan Rotszstain:
White Rabbit is wild ocean waves crashing opposite deep woods. You’re listening to 92 Nothing FM. First, there is the residency. Ten or so artists selected to come to Red Clay, Parasborough way. Site specific and found material projects are encouraged. Seven feverish days pass: discussion, labour and summer rites. Last comes the festival. Intimate gives way to audience, an explosion of song, feast and triumph. Long nights on the Bay of Fundy, world’s highest tides.Lindsday Dobbin walks the beat.
Lindsay Dobbin drums forward as the water rises. Backwoods Nova Scotia all lit up. Kate Walchuk knows. She’s your KJ rocking Jefferson Airplane’s song of the same name on repeat. Feed your head.Alana Yorke, you got this.
There’s a little stage illuminated by candles. Alana Yorke belting piano cheese. Tears roll down cheeks. Falling for it. The meadow is for dancing. Big stage, undulating boys—EFG —fake ESG. Groove backwards. DJ Goldilocks. Holy shit. Body movement. Great feelings.Gurotszta and the Great Garlic Gazing.
Next morning, pancake breakfast. We praise the sun, soil and water and ceremoniously plant garlic. Truly incredible experience. I’m a believer.Du troisième œil tonitruant de Jonathan Rotszstain: (De la plaine qui pousse au milieu de Flora Hammond)
White Rabbit est un océan sauvage dont les vagues s’échouent contre une forêt profonde. Vous écoutez 92 Néant FM. D’abord la résidence. Une dizaine d’artistes sont sélectionnés pour se rendre à Red Clay, Parasborough way. Interactions locales et projets d’objets trouvés sont encouragés. Sept jours fiévreux passent : discussions, labeur et rites d’été. Enfin, vient le festival. L’intimité est remplacée par un public, une explosion de chants; festins et triomphe. De longues nuits au cœur des marées imposantes de la Baie de Fundy.Lindsay Dobbin promène le rythme.
Lindsay Dobbin marche son tambour pendant que la marée monte. Un trou de nouvelle écosse tout allumé. Kate Walchuk sait. Elle est votre KJ, jouant à l’infini la chanson homonyme du festival par Jefferson Aiplaine. Nourrissez vos pensées.Alana Yorke sait quoi faire.
Il y a une petite scène illuminée par des bougies. Alana Yorke epoustouflante au piano. Les larmes coulent le long des joues. J’y crois. La plaine pousse pour qu’on y danse. Grande scène, garçons ondulants —EFG— ersatz d'ESG. Danse renversée. DJ Goldilocks. Holy shit. Mouvements du corps. Émotions du cœur.Gurotszta et la grande observation de l’ail.
Le matin suivant, déjeuner aux pancakes. Nous prions soleil, terre et eau et plantons cérémonieusement des bulbes d’ail. Une expérience simplement incroyable. J’ai la foi.