From the phenomenological vacuum of Pavan Brar:
Though beginning with a reworking of Gustav Courbet’s L’origine du monde, Shawn Kuruneru's Women subsequently departs from realist representation, moving instead towards the conveying of moods by means of altered configurations of the body. Not quite in the realm of psychedelia, nor schizophrenia, Kuruneru instead wields mixtures of delicate hues and monochromaticity to forge a kind of vivid imagery accessible at the more subterranean tiers of consciousness. Hypnopompic illustrations exist in a space composed of linear patterns, simple shapes, and (at times fractured) bodily forms. Other pieces, composed entirely of ink dots, form no discernible patterns or figures, but are reminiscent to the contrasts in color density one could observe when looking at cells under a microscope. Kuruneru’s visual language serves both to emphasize and extend the intrinsic beauty of the subjects in his illustrations by partially abstracting them from reality, adding dimensions of raw feels to obscured female forms.
Du vacuum phénoménologique de Pavan Brar: (Traduit par la philosophie d’ascenseur de Nicolas Coutlée)
Partant d’une réinterprétation de L’origine du monde de Gustave Courbet, Women de Shawn Kuruneru délaisse toutefois le réalisme et cherche plutôt à dépeindre des états d’âme par des configurations altérées du corps. Ne logeant pas tout à fait à l’enseigne du psychédélisme ni plus qu’à celle de la schizophrénie, Kuruneru manie les mixtures de teintes délicates et de monochromie pour concocter une sorte d’imagerie pénétrante accessible uniquement par les souterrains de la conscience. Les illustrations hypnopompiques se trouvent dans un espace composé de motifs linéaires, de formes simples et de silhouettes (à l’occasion fracturées). D’autres, composées entièrement de petits points d’encre, n’offrent aucune forme ou figure discernable, mais rappellent les contrastes de densité de couleur que donnent à voir des cellules au microscope. Le langage visuel de Kuruneru souligne et renforce la beauté intrinsèque de ses sujets en les rendant partiellement abstraits à la réalité, en ajoutant des dimensions de sensations brutes à ces silhouettes féminines obscurcies.