From the dual fabric of Joshua Robinson:
As curator of The Danforth Review, Toronto’s Michael Bryson contributes much more than merely thoughts on page. His short works in The Lizard and Other Stories hint at the subtle contradictions inextricably interwoven into the dual fabric of perception and interpretation; of love cast against the existential enmities of loneliness, power, and tragedy.
Love — as told through the experiences of characters running from home, searching for meaning, and struggling to regain a sense of direction in an increasingly hostile ethos — is that great binding force that exists both subjectively and objectively, residing in the fragile middle-ground where that nascent sense of fulfillment lingers right before the pin drops, and the bright and swirling grand illusion of complete happiness gives way to a loneliness born of a powerfully tragic misconstrual of what one truly needs to feel most alive.
This is a collection of short stories that speaks of the inner-battling between pride and compliance; of the ebb and flow of a constantly compromising world with others and within oneself. Where love, and indeed our sense of place, is hardwired and whittled by our reflections on those around us: of how we place ourselves next to them, of how we mentally superimpose our stories on the lives of those very others. Transcendence when grounding is needed; life, opaque and incommunicable, yet we persevere, and draw together the fragments of former selves to construct a new form, one that will exist to precede the next reconstitution; constantly changing, constantly emerging from the wakes that we create.
De la structure double de Joshua Robinson: (Traduit par la grande illusion de Virginie Langlois)
Conservateur de The Danforth Review à Toronto, Michael Bryson représente bien plus que des pensées couchées sur le papier. Ses textes courts publiés dans The Lizard and Other Stories font allusion aux subtiles contradictions inextricablement entrelacées dans la structure double de la perception et de l’interprétation; de l’amour confronté aux inimitiés existentielles de la solitude, du pouvoir et de la tragédie.
L’amour — vu par le prisme des expériences de personnages qui s’enfuient de chez eux, en quête de sens, et qui luttent pour s’y retrouver dans un monde de plus en plus hostile — c’est cette formidable force de cohésion qui existe tant subjectivement qu’objectivement, qui réside dans un fragile entre-deux où ce sentiment d’accomplissement en germe persiste jusqu’au moment où l’épingle tombe et où la grande illusion tourbillonnante du bonheur total laisse place à une solitude née de la tragique méprise à propos de ce dont on a vraiment besoin pour se sentir vivant.
Ceci est un recueil de nouvelles qui parle du conflit interne entre la fierté et la servilité; du flux et reflux d’un monde qui est fait de compromis permanents avec les autres et avec soi. Où l’amour, et en fait notre sentiment d’appartenance, est conditionné par nos réflexions sur ceux qui nous entourent, par la façon dont nous nous situons à leur côté, par notre manière de greffer nos histoires sur les vies de toutes ces autres personnes. Une certaine transcendance est nécessaire au moment de l’atterrissage; la vie, opaque et incommunicable, et pourtant on persévère, on recolle les morceaux de ce que nous étions pour construire une nouvelle forme, une forme qui existera avant la prochaine reconstitution; qui évolue sans cesse, qui émerge sans cesse des sillages que nous créons.