From the suburban lawn of Javier Fuentes:
It’s hard to ever truly know a city or a region; even if you think you’ve seen it all, time lends itself to new appreciations and unexplored feelings. As buildings crumble and new neighbourhoods emerge, so does our grip on the translucent dust of memory as it seeps out into the warm textures of an aged image. Flipping through The Golden Bat evokes both the melancholic and the mysterious nature of the region of Waterloo, affectionately referred here as the “try-cities”. The stories and anecdotes inside reference and make light of the changing nature of the region, even if its distinct (misunderstood?) spirit remains pressed into each emerging pattern of progression. The zine’s cover itself is a faded entry in photographic conscience from a time before city council replaced a concrete parking lot with more concrete. Poster art from local shows act as symbols of the DIY music community that remains a beacon to local showgoers. Introduce yourself to this wyrd place.
De la pelouse de banlieue de Javier Fuentes: (Traduit à l'engrais de Louis-Félix Pellerin)
C’est difficile d’arriver à vraiment connaître une ville ou une région; même si on pense avoir tout vu, le temps amène toujours de nouvelles appréciations et des sentiments inexplorés. Au fur et à mesure que des bâtiments s’effondrent et que des nouveaux quartiers émergent, il en est de même pour notre poigne sur la poussière translucide de la mémoire alors qu’elle s’infiltre dans les textures chaudes d’une image vieillie. Feuilleter The Golden Bat évoque la nature mélancolique et mystérieuse de la région de Waterloo, où les villes sont affectueusement désignées de “try-cities”. Les histoires et anecdotes qu’on retrouve à l’intérieur font référence à la nature éphémère de la région et se moquent un peu de celle-ci, même si son esprit distinct (incompris?) reste bien enfoncé dans chaque nouvelle habitude de progression. La couverture du zine est, en conscience photographique, une entrée délavée issue d’un temps où le conseil municipal n’avait pas encore recouvert un stationnement de béton avec encore plus de béton. Les affiches de prestations locales font office de symboles de la communauté musicale Do It Yourself qui elle, sert de pilier pour les spectateurs locaux. Venez vous présenter à cette scène byzarre.