From the indispossessiveness of David Steinberg:
Change and perseverance. Preposterous and indispensable. Anna Leventhal's "Moving Day & Other Stories," a specular collection from the ordinary out-of-the-ordinary, the familiar fantastic, might well have been titled The Montreal Trilogy. Bombing down the hills, careening through the streets on bikes, optimistic, and naive: It is summer. Moving Day is drinking beer on the patio, sweating in the heat, watching neighbours mow their lawns, catching pieces of others' conversations, not necessarily making sense of what was heard, not necessarily caring one way or the other. It is summer, and Moving Day is in the street jutting out its chin defiantly, in the kitchen preparing pain perdu, in over-alls, in summer dresses, indecipherable, indisposed, in the way. It is summer, and who knows if we're smiling from happiness or smiling from absurdity, but it is summer. And we are smiling.
De l'indispobsession de David Steinberg:
Changement et perséverance. Grotesque et indispensable. « Moving Day & Other Stories » d'Anna Leventhal, une collection spéculaire qui sort l'ordinaire de l'ordinaire et rend le familier fantastique, aurait pu s'appeler la Trilogie montréalaise. C'est l'été, on descend les côtes à toute vitesse, on dévale les rues à vélo, optimistes et naïfs. Le premier juillet, on boit de la bière sur les balcons, suant à grosses gouttes, en regardant les voisins tondre le gazon. On entend des bribes de conversations sans nécéssairement en comprendre quoi que ce soit, mais on s'en fout. C'est l'été et le premier juillet marche dans la rue le menton levé. Il prépare du pain doré dans la cuisine, il porte une salopette ou une robe d'été. Il est indéchiffrable, incommodé. Il fait obstacle. C'est l'été et nos sourires sont peut-être signe de bonheur ou d'absurdité, mais c'est l'été et on sourit.