From the honeyseed waterbed of Jesse Locke:
Michael DeForge’s one-man anthology is the gateway to a gob-dropping world. Launched in 2009 and currently stretching to issue #5, it showcases the Toronto artist’s darkened deadpan and warped imagination through a series of obsessively illustrated tales. Despite a range of narrators, from a sad-dad dog to a leather-skinned punk and zoologists’s daughter, there remains a prevailing motif of everyday unsettlement and a desire to escape/transform into something beyond the ordinary in their first-person streams of dream-logic consciousness. Quick-hit strips such as the Abbey Loafer series (also appearing in the hallowed pages of Offerings) are a blast, yet DeForge truly lets his freak flag fly in longer stories such as “It’s Chip” (Lose #2), “Someone I Know” (#4) or “Living Outdoors” (#5), following troubled characters through Kafka/Charles Burns-esque mutations. For those who missed out on individual issues, Koyama will bundle them together in the upcoming collection, A Body Beneath. Let’s get lost…
Du lit à eau mielleux de Jesse Locke: (Traduit du crayon feutré qui coule de Dominic Mpilé)
L’anthologie solo de Michael DeForge est une porte d’entrée dans un monde à la gueule qui dégoutte. Lancée en 2009 et publiée en exemplaires de 1 à 5, elle montre le côté sombre inexpressif et l’imagination déformée de l’artiste Torontois dans une série de contes illustrés de façon obsessionnelle. Malgré une variété de narrateurs, allant d’un père dépressif à une fille de zoologistes, punk et vêtue de cuir, il demeure un motif majeur de discorde quotidienne et un désir de s’enfuir ou de se transformer au-delà de soi, au-delà de sa conscience logique onirique. Les illustrations, comme la série des Abbey Loafer (aussi publiées sur les pages bénies d’Offerings) sont une bombe, mais DeForge impose véritablement son style dans des contes plus longs comme « It’s Chip » (Lose #2), « Someone I Know » (#4) ou « Living Outdoors » (#5), suivant des personnes tourmentées dans des mutations de Kafka et Charles Burns. Pour ceux qui ont manqué les publications individuelles, Koyama les réunira dans les prochaines collections appelées A Body Beneath. Ça dégage…