From the oasis of Harriet Wild:
Matter-of-fact, unswayed by the effluvia of flowered description, this is a sparse landscape: sparse but not barren. Through Elisabeth De Mariaffi’s careful, economic prose, the reader is confronted with the certainty of her language. ‘It is what it is’ in the purest, deliberate sense. The desert is never empty; it teems with life. How to Get Along With Women, De Mariaffi’s debut collection, construes its characters’ relationships as inherently detached, a rift perhaps physical, perhaps psychical. Neither cause is the whole truth. The stories frame tentative graspings between men and women, children and parents, childhood friends; a young woman and a mountain. Connections are created through traversing this rift between beings: ‘how to get along with women’ is not simply a statement of emotional compliance. To ‘get along’ with women is to travel with them, from one state of being to the next, present to future, Ontario to Manitoba.
De l’oasis de Harriet Wild: (Traduit par le mal d’être de Dominic Mpilé)
Voici un paysage pragmatique, clairsemé, non troublé par les effluves de la description colorée. Clairsemé, certes, mais pas aride. À travers l’écriture minutieuse d’Elisabeth De Mariaffi, en peu de mots, le lecteur est confronté à la justesse de son écriture. Cette œuvre « est ce qu’elle est » de manière pure, délibérée. Le désert n’est jamais vide, il déborde de vie. How to Get Along With Women, le premier recueil de nouvelles de De Mariaffi, pose les relations entre ses personnages comme essentiellement distantes, une séparation peut-être physique ou peut-être psychique, mais ni l’une ni l’autre de ces explications n’est complètement juste. Le cadre des nouvelles se développe autour des relations entre hommes et femmes, enfants et parents, amis d’enfance, une jeune femme et la montagne. C’est en traversant la séparation originelle que les relations se forment : « how to get along with women » (comment bien s’entendre avec les femmes) n’est pas une invitation à la complaisance. « Bien s’entendre » avec les femmes, c’est voyager avec elles, d’un état d’être à un autre, du présent au futur, de l’Ontario au Manitoba.