From the unclickable reveries of Heather Reid:
The exclusively analogue first issue of Go Home Magazine… From the first tart sound of the puckering page, it’s toying with the physical moods of images. Minimally captioned. Names. Places. The shiny friction of place and time of each page sinks roots through your eyes: from Edinburgh, Austin, Mumbai, Reykjavik. The pages themselves are weighted with memories and fall heavily into your hands with a look. Recalling a drunken staircase in Scotland you haven’t seen yet, an anarchic afternoon on the road between shows, and other unrepeatable experiences. The breaths, the shadows, the sun halos, footprints of real people alive inside the heavy pages of Go Home, leaves that leave just enough space for you to also breathe.
Des rêveries incliquables de Heather Reid: (Traduit par l'odeur de livre neuf de Patrick Du Tremble)
Le premier numéro exclusivement analogique du magazine Go Home… Dès le premier son râpeux de plissement de page, on joue avec l’atmosphère physique des images. Sous-titres minimes. Noms. Endroits. Le frottement luisant du moment et du lieu de chaque page prend racine sous vos yeux : d’Édimbourg à Austin, Mumbai et Reykjavik. Les pages elles-mêmes sont lourdes de souvenirs et tombent avec pesanteur dans vos mains, d’un regard. Rappelant un escalier ivre d’Écosse que vous n’avez pas encore vue, un après-midi anarchique sur la route entre deux spectacles, et autres expériences inimitables. Les respirations, les ombres, les halos du soleil, les empreintes de vraies personnes vivant parmi les lourdes pages de Go Home, des feuilles qui laissent juste assez d’espace pour que vous puissiez vous aussi respirer.