From behind the windows of the soul of Dianne Lalonde:
Pause in between each of Geneviève Castrée’s illustrations in Susceptible; otherwise, you will miss just how deeply they can permeate. Perceiving another’s childhood through illustration enables an empathic account, how much easier to project into the other when you can see the visions entrenched upon their eyes. Visions of their formulation, a process wholly incomplete.
Our formation is mentally and physically encumbered by what happened in the past. This isn’t necessarily a bad thing since our accident of entering into the world does not mean that our ties in it are any the less valuable. When saying, “oh I got that from Mom” or “this seems like something my father would do,” we are placing ourselves by some of the only references we know. However, doing so becomes much more difficult when our familial points of reference do not speak our language or share our values. Castrée shows the cognitive dissonance created between wanting our vision of the perfect family and admitting that reality is often far off, creating a tragedy. We subsequently ask: what does the (m)other want?
En provenance de l’arrière des fenêtres de Dianne Lalonde: (Traduction issue du plus profond du cœur de Louis-Félix Pellerin)
Prenez le temps de bien regarder chacune des illustrations de Geneviève Castrée en feuilletant Susceptible, sinon vous ne réaliserez pas à quel point elles peuvent s’imprégner dans votre être. Percevoir l’enfance de quelqu’un à l’aide du dessin permet d’adopter un point de vue empathique; il est tellement plus facile de s’identifier à une personne lorsque l’on peut voir à travers ses yeux. Des bribes de la formation de son être, un processus entièrement incomplet.
Notre formation est mentalement et physiquement encombrée par notre passé. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose puisque l’accident qu’est notre entrée dans ce monde ne diminue en rien la valeur de nos liens avec celui-ci. Lorsque l’on dit « oh, je tiens ça de ma mère » ou « on dirait quelque chose que mon père ferait », on se situe à l’aide des seules références que l’on connaît. Cela devient beaucoup plus difficile lorsque notre point de référence ne parle pas notre langue ou ne partage pas nos valeurs. Castrée illustre la dissonance cognitive causée par le fait d’avoir une vision de vie familiale parfaite, et en même temps d’admettre que la réalité est rarement comme on la souhaite, ce qui est tragique. On se demande ensuite : que veut donc la m(autre)iarche?