From the ale-fueled vigor of Eileen Wennekers:
This particular glory of an abdicated day was a consequence of a mailbox hide-and-seek champion. Geoff Berner’s Festival Man waltzes in through your eyetubes*, and, by virtue of the words of a storyteller broadcasting camaraderie from the magical vortex where giving no fucks whatsoever crashes into caring about it so much that it feels like the meat of your belly is actually being harrowed, the self-inflicted obligations that leave us riddled with resentment and a creeping sense of intrinsic inadequacy are conjured away. None of it now. Rather, a jailbreak, marked by a wolfish relish which we perhaps ought to demand more often for the tenor of our daily life.
But, in any case: A rest for a little while, and our friends are here too, in the underground Alberta that Berner has inexplicably nailed, despite not being of the Prairies himself. That is one of his many gifts. Another is his third act: near-Imagist in its precision, making up for functionally concluding what feels like a long night of talking with long-missed and beloved friends by relating something that feels like it’s true. And now, on a lone-far-off quarter section of our imagination there is an abandoned farmhouse with sheets of writing blowing around in the wind that we can see in our mind’s eye when we need to.
* An operation analogous to the ingestion of the entirely adequate, thank you, draft beer that nourishes most of the decent music in Canada.
[Ed: Check Geoff out right now on his book tour]
De la vigueur houblonnée d’Eileen Wennekers: (Traduit par les mains gelées d’AnneMarie Papillon)
La gloire particulière de ce jour d’abandon était la conséquence d’un champion de cache-cache de la boîte aux lettres. Festival Man de Geoff Berner valse à travers vos tubes oculaires* et, par vertu des mots d’un conteur diffusant des camaraderies d’un vortex magique où “se foutre carrément de tout” se transforme en “s’en soucier tellement qu’on se sent comme si la viande dans notre ventre se faisait torturer”, les obligations auto-infligées qui nous laissent remplis d’indignation et d’un sentiment intrinsèque d’insuffisance sont résolu de nous quitter. Ce n’est rien de tout cela. Plutôt, une évasion, marquée de réjouissances que nous devrions peut être exiger plus souvent pour le ténor de notre vie de tous les jours.
Mais, dans ce cas-ci ; Un repos pour un certain temps, et nos amis sont à nos côtés, dans l’Alberta souterraine que Berner dépeint parfaitement quoique inexplicablement, n’étant pas natif des Prairies. C’est là un de ses nombreux talents. Un autre, dans son troisième acte: quasi-imagiste dans sa précision, pour conclure de façon fonctionnelle ce qui semble être une longue nuit à discuter avec des vieux amis qui nous ont manqués en relatant des choses qui semblent être vraies. Et maintenant, dans une section lointaine de notre imagination, il y a une maison de campagne abandonnée et des pages remplies d’écritures qui volent au vent, que l’on peut voir dans notre esprit quand on en a besoin.
* Une opération similaire à l’ingestion de l’entièrement adéquate bière-en-fût qui nourrit la plupart de la musique intéressante au Canada.
[Ed: Check Geoff out right now on his book tour]