From the trans-continental denim love of Joshua Robinson:
Part chemi-spherical retelling of road-warrior blues, part anthemic overture to the lovely weight of heartstrings, worries, and anxieties, Chrix Morix–resident bass player in Saskatoon’s Slow Down Molasses, the slow-core embodiment of the region’s endless sprawl–recounts his experiences on tour and away from home during his 2012 pilgrimage to the hallowed grounds of Europe’s antiquated countenances in his self-published work, ‘Sometimes We All Fall Apart’.
Lamenting the comforts of home, Morix’s biographical prose shines with the youthful vigor of middle-age. This is not so much a tour diary as it is a decidedly unabashed glimpse at what it means to feel fulfilled and the compromise that oftentimes accompanies such an intricate balance between contentedness and euphoria. Although the context of his retelling is cast in the vestige of trans-continental geo-lovery, these tales draw attention to the importance of the self-valuation of raw experiences as they morph into memories that are immortalized by irrevocable bouts of nostalgia for pang, gut-ache, and torn denim. Like a reverent cartographer tracing the tracks of time across coloured markings on papered histories, Morix maps the sutures of his travels through Belgium, Netherlands, and the United Kingdom all the while remembering that ‘anything truly worth remembering is always a little painful’.
De l’amour de denim transcontinental de Joshua Robinson: (Traduit par Nadine Tkatchevskaia)
Chrix Morix, bassiste des Slow Down Molasses de Saskatoon- l’incarnation lente de l’étendue infinie de la région, raconte ses expériences en tournée et loin de chez lui durant son pélerinage aux terres bénies des contenances démodées de l’Europe en 2012 dans son travail auto-publié, “Sometimes We All Fall Apart”, en partie adaptation chimio-sphérique de la mélancolie des voyageurs et en partie ouverture comme un hymne au poids charmant des cordes sensibles, des inquiétudes et des angoisses.
En regrettant les conforts de la maison, la prose biographique de Morix brille avec la vigueur juvénile de l’âge mur. Il ne s’agit pas tout à fait d’un journal de tournée mais plutôt d’un clin d’oeil éhontés à ce que cela signifie de se sentir accompli et le compromis qui accompagne souvent cet équilibre complexe entre la satisfaction et l’euphorie. Malgré le fait que le contexte de cette adaptation soit conçu dans le vestige de l’amour-géo transcontinental, ces récits attirent l’attention sur l’importance de l’estimation par soi-même des expériences pures lorsque celles-ci se transforment en souvenirs immortalisés par coups irrévocables de nostalgie pour les crampes, les maux d’estomac et le denim déchiré. Comme un cartographe respectueux qui trace les empreintes du temps à travers les marques colorées des histoires en papier, Morix désigne les sutures de ses voyages à travers le Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni tout en se souvenant que “les choses qui valent la peine de s’en souvenir sont toujours un peu pénibles”.