From the irreconcilable wrinkles of Joshua Robinson:
Housed in the 15 pages of And I’ve Been Thinking Dangerously by Leah Mol are the ‘Certainties’, ‘Apprehensions’, and ‘Successions’ of aging; personal accounts of the psychological struggles often associated with battling the realities of our maturation. Our self-awareness, drastically influenced by our living in a social context, is framed by Mol as being the culmination of our struggles to reconcile the irreconcilable wrinkles that crack our skin and the earth-shattering trembles of the uncertainties that masquerade as a truer sense of our self-concept.
How do we maintain our sense of place and significance in the paradoxical climate of life’s many struggles? Love and loneliness; irony pirouetting as grand truth; beautiful memories giving way to the anxieties spurned by hindsight… Perhaps this search for answers, for the spirit of the actualizing and affirming self, holds the solace to Mol’s poignant foray into the subjective experiencing of the human condition, of being called to answer life’s grand challenges while simultaneously yearning to search out and rekindle the majesty of our youth. Mol’s challenge to us is to embrace this fluid self, to harmonize our inner and outer worlds, to occupy that middle ground that constitutes life in all of its spider web trappings and bright colours.
Des rides irréconciliables de Joshua Robinson: (Traduit par les pièges en toiles d’araignées de Hugo Hyart)
Au fil des 15 pages de And I’ve Been Thinking Dangerously de Leah Mol se succèdent «Certitudes », « Appréhensions » et « Successions » à propos du vieillissement ainsi qu’une série de comptes-rendus personnels sur les combats psychologiques souvent associés à notre lutte contre notre propre maturation. Notre conscience de soi, en grande partie influencée par notre contexte social, est définie par Mol comme étant le point culminant de nos luttes visant à réconcilier les irréconciliables rides qui creusent notre peau et les stupéfiants tremblements d’incertitudes qui passent pour une image de soi plus vraie.
Comment maintenir notre besoin de prendre place et de faire sens dans le climat paradoxal des nombreux combats de la vie? L’amour et la solitude; l’ironie qui par des pirouettes se fait passer pour la vérité vraie; de beaux souvenirs qui cèdent place avec le recul à l’anxiété… Peut-être cette quête de réponses, de l’esprit s’affirmant et se réinventant, tient lieu de soulagement à la poignante excursion de Mol dans l’expérience subjective de la condition humaine, d’être appelé à répondre aux grandes épreuves de la vie, tout en se languissant de rechercher et de retrouver la majesté de notre jeunesse. Le défi que nous lance Mol est d’embrasser ce soi si fluide, d’harmoniser nos mondes intérieurs et extérieurs, d’occuper l’espace intermédiaire qui constitue la vie dans tous ses pièges en toiles d’araignée et ses couleurs éclatantes.