(Traduit par Maya Keshav)

À la fin hivernale de 2010, le ménestrel spook-folk de Toronto, Jennifer Castle, a uni ses forces à celles du toujours-énigmatique Wyrd Visions pour un 12” divisé merveilleusement beau. Quatre mois plus tard, le label boutique de Calgary, Flemish Eye, nous donne la relance, une excursion élargie à travers l’armoire et dans le royaume enchanté de Castle. En accentuant le chant doux comme de la soie et les grattements délicats de doigt avec les fioritures de pedal steel, d’orgues, de flûte médiévale et d’un instrument fusion signature qui s’appelle ‘le guitlele’. Castlemusic jette un sort que vous aurez pas envie d’éviter. Conforme au modus operandi du site web, Weird Canada a demandé à Castle de prendre part au numéro inaugural de notre dernière chronique ‘Ephemera’, et de rassembler un autel d’objets totémiques qui l’ont aidé dans la création de l’album.

Par: Jesse Locke

Weird Canada // Texture Magazine

N’hesitez pas à écouter ces deux morceaux de l’album pendant que vous explorez les images ci-dessous (que vous pouvez cliquer pour les plus grandes versions). Le texte qui les accompagne était fourni par Jennifer Castle. Nous aimerions remercier Jennifer, David Clarke, Ian Russell (Flemish Eye), et Landon Speers (les photos) pour cet article de fond tellement spécial.

Jennifer Castle - Neverride

Jennifer Castle - Powers

Un lieu saint

Voici un lieu saint qui est consacré à l’expérience de créer et de publier Castlemusic. C’est construit sur le piano que j’ai reçu pour mon anniversaire il y a deux ans et sur lequel j’ai commencé d’écrire pour la première fois. “Way of the Crow” était une des premières chansons que j’ai écrit sur ce piano.

Une conque + une photo

Cette conque est venue d’une petite plage en Jamaïque, juste à l’ouest de Kingston vers le Black River, que j’ai amené chez moi en tant que porte-bonheur cet hiver. C’est un endroit avec un océan turbulent et protecteur, un désert chaud et épuisant, et une jungle luxuriante et tentante, tous à quelques minutes de distances les uns des autres. Il a la meilleure nourriture du monde, les ondes positives et la bienveillance inspirante. Le portrait à l’encre, c’est d’un ancien ami — un immigré de Jamaïque lui-même — mon feu papa, Peter L. Castle. Qu’il repose en paix.

La sauge

J’ai acheté cette sauge d’un homme à commercial drive il y a un an et demi, pendant que j’attendais mon sound check dans une tournée que j’ai fait avec Chad VanGaalen. Elle reste sur mon amp Harvard Reverb, qui produit le plus grand bourdonnement et qui est vraiment déplacé d’enregistrer avec, bien que je le fasse.

1969 Harmony Rocket + l’art de Castlemusic

Cette guitar 1969 Harmony Rocket est bien aimée bien qu’elle soit rien que les problèmes. Puis il y a le disque Castlemusic lui-même, la couverture duquel est une photo de la peinture saisissante, DRAWBACK, de l’artiste Mira Dancy. C’est une image si profonde; bien que je pense que je le connais, chaque fois je regarde encore et je me rends compte que je connais rien d’elle.

Guitlele de Yamaha

Voici mon guitlele Yamaha que parfois je fais des tournées avec parce qu’il est si léger. Il est magnifique avec un micro contact et un brouillard de distosion. Je l’ai utilisé pour enregistrer la chanson Neverride. La plupart de gens pensent qu’il est un ukulele, mais il a assez de basse pour qu’il ait l’air solide.

Le porc BBQ Kom Jung

Cet plat vient de Kom Jung, le resto du porc BBQ juste en face de 6Nassau  où on a enregistré le disque. C’est la nourriture dont Dave Clark a vécu juste (c’est $4 pour une ENORME portion) mais que notre ingénieur ne toucherait absolument pas.

La combinaison magique

Pour cette combinaison magique, il n’y a aucune description.