Somewhere deep within the Montreal subway system lurks the one-man-chamber that is Dirty Beaches. I say "deep" because I cannot imagine Horror being recorded outside of some disturbing corner previously forgotten by civil servants and hobos. Harking back to the cavernous solitude of Arthur Russell, Horror departs from the reverb-bellowing to relish in minor-key melodica and hazy room-scapes. Anyone who has ever picked up a melodica has wanted to make this record. They've also realized how difficult it is to actualize these sounds; invitational rhythms to a ruptured dystopia built on echo and cosmic background radiation. You could play this in the most horrific and terrible place on earth and we'd still be curious enough to bare the environment just to see what's going on. Excellent material courtesy of Fixture Records.
Quelque part dans les fonds du métro montréalais se cache la chambre-solo qui est Dirty Beaches. Je dis “dans les fonds” parce que je peux pas imaginer que Horror est enregistré dehors d’un coin troublant auparavant oublié par les fonctionnaires et les clodos. En rappelant la solitude caverneuse d’Arthur Russell, Horror dévie des hurlements réverbérants pour savourer le mélodica en mode mineur et les paysages des salles floues. Quelqu’un qui a déjà touché un mélodica avait envie de créer cet enregistrement. Il s’est aussi rendu compte qu’il est super difficile de concrétiser ces sons; les rythmes attirants à une dystopie fissurée construite avec les échos et le rayonnement cosmique. Tu pourrais le passer dans l’espace le plus terrifiant et terrible et on sera assez curieux d’ouvrir l’environnement pour voir ce qui se passe. La substance excellente grâce à Fixture Records.