From the midnite news of Brandon Hocura:
A familiar scene: a young dreamer alone in his parent’s basement makes music to escape loneliness and boredom. Now, the unusual thing about this scene is that this basement is filled with state-of-the-art (for 1984) home-recording equipment and synthesizers and is located in rural Alberta surrounded by endless potato fields, miles from anything remotely metropolitan. For the young Tona Walt Ohama, the major portals to the world-at-large from his isolated farm were through television, radio and records. A well-rounded diet of classical, rock, prog and most importantly New Wavers like Gary Numan & John Foxx gave Ohama the vocabulary he needed to beam beautiful analog messages from his farm to the greater world. I Fear What I Might Hear, Ohama’s first album proper, is a masterpiece of modern folk-form, perfectly capturing the Canadian cultural climate of the early eighties and its effect on a sensitive young mind. I Fear is at once as introspective and pastoral as Nick Drake, but rather than evoking acoustic images of Camus and moody English moors it speaks of McLuhan and a plugged-in landscape that is equal parts muddy toil and media spoil. The LP works effectively as a cohesive document partly because the existential themes of isolation, identity and cultural decay are explored as lyrical subject-matter throughout, but also because the songs are all stitched together using a concrete pastiche of sounds that ranges from idyllic & rustic (animals & water) to industrial & urban (engines & TV). Truly, this is a prescient letter of distress and dislocation revealing the disappearance of a dichotomy, where it doesn’t matter where you live, Google will find you. Don’t be afraid though, it’s a great comfort to know that Ohama’s clear and visionary voice is out there in the Great Wide Aether.For further insight into the great mind of Ohama, check out my extensive dialogue with Tona via Polyphasic Recordings.Des nouvelles de minuit de Brandon Hocura: (Traduit par Odile Leclerc)
Une scène familière; un jeune rêveur seul dans le sous-sol de ses parents fait de la musique pour échapper la solitude et l’ennui. Maintenant, la chose inhabituelle à propos de cette scène c’est que le sous sol est rempli d’équipement d’enregistrement maison d’état de l’art (pour 1984) et de synthétiseurs et le sous-sol est situé en Alberta rural entouré d’infinis champs de patates, à des miles de n’importe quoi d’à peine métropolitain. Pour le jeune Tona Walt Ohama, les portails majeurs vers le monde entier de sa ferme isolée étaient à travers la télévisions, la radio et les enregistrements. Une diète bien étoffée de classique, de rock, de prog et d’encore plus important du New Wavers comme Gary Numan et John Foxx ont donné à Ohama le vocabulaire dont il avait besoin pour diffuser de magnifique messages analogues de sa ferme vers le monde plus grand. I Fear What I Might Hear, le premier album approprié de Ohama, est un pièce maîtresse de forme folk moderne, capturant parfaitement le climat culturel Canadien du début des années 80 et son effet sur un jeune esprit sensible. I Fear est à la fois une introspective et un pastoral comme Nick Drake, mais plutôt qu’évoquer des images acoustiques de Camus et de tempéramental landes Anglaise, ça parle de McLuhan et un paysage branché qui est également à moitié du labeur boueux et du butin de média. Le LP marche effectivement comme un document uni en partie parce que les thèmes existentiels de l’isolation, de l’identité et du délabrement culturel sont explorés comme de la matière à sujet en parole tout au long, mais aussi parce que les chansons sont toute cousues ensembles utilisant de concrètes pastiches de son qui s’étend d’idyllique et rustique (animal&eau) à industriel et urbain (moteur et TV). Vraiment c’est une lettre de détresse claire voyante et de déboîtement révélant la disparition d’une dichotomie, où ça n’a pas d’importance là où tu vis, Google va te trouver. N’ayez pas peur toutefois, c’est un grand confort de savoir que la voix claire et visionnaire de Ohama est quelque part dehors dans le Grand et Large Aether. Pour plus d’aperçu dans le super esprit d’Ohama, allez voir mon dialogue étendu avec Tona via Polyphasic Recordings.