From the dubious disco of Brandon Hocura:
Ken Lewis’ reverent cover of Cosmic Cars released in 1982, the same year as the original Cybotron 45, proves that people were almost immediately feeling Juan Atkins’ electric ripples just North of the assembly line. Released on Scorpio Records, home of countless dubious disco, boogie rap and dub records with peculiar provenance, Ken’s whip is more deluxe DeLorean than hot Spinner, his cruising spin more Grace Jones than The Normal. Although his version almost mechanically reproduces the original, it feels like a glossy photograph of a photocopy; the recording less raw and in-the-red, the drum machine less biting, the cold-creep synth noises replaced by a cold-sweat guitar riff. Still, Ken’s facsimile evokes a dystopian future, not the super-industrial cyber-sexuality of Cronenberg, but a world of simulacra coated in a vacuous veneer of replicated pleasures, like Ryu Murakami’s depictions of Tokyo. Still this record bumps and burns when played loud, so thumb a ride if you ever see this avant-coupe roll by.Du disco douteux de Brandon Hocura: (Le mode en rafale de Odile Leclerc)
La couverture révérencieuse de Cosmic Cars par Ken Lewis sortie en 1982, la même année que l’original Cybotron 45, prouve que les gens sentaient presque immédiatement les ondulations électriques de Juan Atkins juste au Nord de la ligne d’assemblée. Sortie sur Scorpio Records, le foyer d’innombrable disco douteux, de rap boogie et d’enregistrements mixés de provenance particulière, Le fouet de Ken est plus de luxe DeLorean que le chaud Spinner, sa rotation de voyage plus Grace Jones que The Normal. Malgré que sa version reproduit presque mécaniquement l’original, on dirait une photographie reluisante d’une photocopie; l’enregistrement moins brut et dans-le-rouge, la batterie moins mordante, les bruits de synth froids rampant remplacés par des riffs de guitare de sueurs froides. Mais encore, le facsimilé de Ken évoque un futur dystopique, pas la cyber-sexualité super industrielle de Cronenberg, mais un monde de simulacres givré dans un vernis vacant de plaisir répliqués, comme la description de Tokyo par Ryu Murakami. Mais encore, ce record heurte et brûle quand il est joué fort, alors faites du pouce pour une promenade si vous voyez cet avant-coupe passer.