From the waterfall of Chris Jacques:
I'll jump into the wayback machine for this one. Welcome to 1984. I’m 13 and just heading out of my dumb headbanger phase and tumbling headlong into punk rock. I head downtown every weekend to learn about new sounds at Pyramid Records and Records of Wheels. On a whim or by chance, I come across this local 7" by Johnny Zhivago. I remember having seen a performance a year or so before on Alternative Rockstand and maybe even a video on Video Video, both great local access shows on the much missed VPW (West of the Red). I held the record with both interest and mild revulsion. These guys use synths! Blech. It would be another couple of years before I could fully appreciate the damage that could be wrought with a Moog / Korg / Arp, etc. Throwing caution and taste to the wind, I hand over $2 and scurry home with my funny sounding record. I played it all the time — for myself — never for others. It was my guilty pleasure — a truly guilty pleasure — as it was never displayed, often hidden. That all changed a number of years ago when I could comprehend and appreciate the great pop synth wave aktion they had happening. I don't know anything more about these guys — if they had anything else recorded or what they're doing now. I'd be super down with doing some reissue stuff for certain.
Chris Jacques lives in Winnipeg. He runs Dub Ditch Picnic Records and is a closet New Romantic.
De la cascade de Chris Jacques: (Traduit par l’attraction morbide de Nicolas Coutlée)
Je vais devoir sauter dans ma machine à voyager dans le temps pour celle-là. Bienvenue en 1984. J’ai 13 ans et m’apprête tout juste à sortir de ma stupide phase de headbanger pour plonger tête première dans le punk rock. Chaque fin de semaine, je me rends au centre-ville pour découvrir de nouveaux sons chez Pyramid Records et Records of Wheels. Sur un coup de tête ou par simple chance, je tombe sur un 7" du groupe local Johnny Zhivago. Je me rappelle une prestation vue sur Alternative Rockstand il y a à peu près un an et peut-être même un vidéoclip sur Video Video, deux excellentes émissions locales diffusées sur la très regrettée chaîne de télévision publique VPW (West of the Red). Mi-fasciné, mi-dégoûté, je tenais le disque dans mes mains. Du synthé? Ouache. Il me faudrait encore quelques années avant que je puisse apprécier pleinement les dommages que pouvaient affliger un Moog, un Korg ou autres Arp. Envoyant au diable toute forme de précaution ou de goût artistique, j’ai sorti un 2$ de mes poches et suis retourné en hâte chez moi avec mon disque aux drôles de sonorités. Je le faisais jouer constamment – pour moi-même – jamais pour qui que ce soit d’autre. C’était mon plaisir coupable, un vrai plaisir coupable; jamais je ne le montrais et même je le cachais souvent. Tout cela devait changer des années plus tard lorsque j’apprendrais à comprendre et à apprécier cette magnifique vague de pop synthétique qui avait alors cours. Je ne sais vraiment rien de plus sur eux – s’ils ont enregistré autre chose ou ce qu’ils font à présent. Je serais toutefois tout à fait disposé à rééditer de leur matériel.
Chris Jacques habite à Winnipeg. Il est à la tête de Dub Ditch Picnic Records et est un Nouveau Romantique inavoué.