From the nostalgic words of Aaron Levin:
You take someone and you push them. You push them into the spotlight of mainstream Canadian rock. College rock. That someone plays to thousands of smashed 18 year-olds trying to find themselves in a gravity-well of debauchery; it's beer gardens and they are the soundtrack to every fratt-kid's blurred existence. If you keep doing this (keep pushing), eventually your weird bassist is going trap himself in the bedroom and emerge anew with six eerie pop songs crafted by someone sailing towards their creative zenith. Wasted double-tracked solos, distorted Nintendo, chamber-folk, and Sartre are brewed together into a frothy mead worthy of the greatest basement-viking. Kanpai!
Des mots nostalgiques d’Aaron Levin:
Tu prends quelqu’un et tu l’encourages. Tu le mets en vedette du rock canadien populaire. Rock étudiant. Alors il joue devant mille ados bourrés qui essaient de se trouver dans un profond puits de débauche; les bars, c’est la band-son de l’existence floue de chaque étudiant. Si tu continues de le faire (de l’encourager), un jour ton bassiste bizarre va s’enfermer dans sa chambre et puis il va émerger avec six chansons pop inquiétantes construites par quelqu’un qui s’envole vers son zénith créatif. Les solos piste-doublés torchés, le Nintendo déformé, la musique de chambre-trad, et Sartre sont brassés pour créer un hydromel mousseux digne du meilleur viking de sous-sol. Kanpai!