From the memorial hospital mortuary of David Steinberg:
You are sick. Maybe everyone is sick. Maybe our culture is sick, or maybe our culture is the sickness. All consumed, all consuming. And if consumerism is the sickness, then what is the cure? If the crucified working class can’t rub the sleep from its eyes, who can? And if David Proctor’s Gross never completely restores sobriety to our inebriation, in a moment worthy of Proust, it nevertheless shines a beacon of light, indicating the redemptive power of art as our generation’s only hope. Proctor performs a post-mortem on western culture, opening us up, putting our hopes, fears, and values on display. Take a look at what you consume.
Du mortuaire de l’hôpital mémorial de David Steinberg: (Traduction retrouvée sur le monument en la mémoire de Louis-Félix Pellerin)
Vous êtes malade. Peut-être que tout le monde, ou même notre culture l’est. Ou peut-être que la maladie est notre culture elle-même. Tarie par la consommation, elle est elle-même voracement consommatrice. Et si le consumérisme est la maladie, existe-t-il un traitement? Si la classe ouvrière lasse ne peut s’enlever la fatigue des yeux, qui pourra le faire? Et si Gross, de David Proctor, ne nous tire jamais complètement de notre état d’ébriété pour nous ramener vers la sobriété, dans un moment digne de Proust, il projette néanmoins la lumière d’un brillant fanal indiquant le pouvoir rédempteur de l’art en tant que seul espoir de notre génération. Proctor effectue une autopsie sur la culture occidentale, allant chercher en nous nos peurs, nos valeurs et nos espoirs pour les exposer. Regardez bien ce que vous consommez.