I Am My Own Betrayal by Guillaume Morissette (cover)

Sleepwalking through pop culture lugubriousnesses, avoidable faux-paux, and intentional bridge-burning, Guillaume Morissette's I Am My Own Betrayal rubs the dust from its eyes, confused, and with a bloody nose, but grinning upon the light of the new morning. Post-mortem, dream analysis, hung-over last-night-puzzle-piece configuring, the stories and poems within try to make sense of events, painful or pleasant, in the context of transitional analysis and Wrestlemania video games, though neither one more successful than the other. However, it would not be fair to paint too blue a picture of Morissette; you will find no self-pitying apathy here. There is pain and hope: "If life is a minefield, then happiness was probably running in it."

Avançant à tâtons parmi la culture pop lugubre, les faux-pas faciles à éviter et les ponts brûlés, « I Am My Own Betrayal » de Guillaume Morrissette se frotte les yeux pour en ôter la poussière, confus et saignant du nez, mais souriant dans la lumière du matin. Post-mortem, à la manière de l'analyse des rêves ou d'un casse-tête intérieur de lendemain de brosse, les histoires et les poèmes de ce recueil tentent de donner un sens à des événements douloureux ou joyeux dans un contexte d'analyse transactionnelle et de jeux vidéo de Wrestlemania, même si ni l'un ni l'autre n'ont de succès. Mais il ne serait pas juste de montrer Morissette comme quelqu'un de trop las ou mélancolique : vous ne trouverez aucune apathie ni apitoiement ici. Il y a de la douleur comme de l'espoir : « si la vie est un champ de mines, le bonheur c'est de courir à travers ».

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